Véhicule électrique : une fiscalité toujours avantageuse en 2025

Mise à jour le 31 janvier 2025

Alors que les véhicules électriques gagnent en autonomie et en performance, élargissant par la même occasion leurs usages, la fiscalité relative à ces motorisations est en passe de modification. Depuis le 1er janvier 2023, les mesures d’accompagnement prévues notamment par le Plan de soutien à l’automobile annoncé le 26 mai 2020, mais aussi par la loi d’orientation sur les mobilités (LOM) du 24 décembre 2019 et la loi « Climat et résilience » du 22 août 2021, devraient diminuer progressivement.

Cependant, en plus d’être un choix écologique, l’adoption de véhicules électriques permet encore aux entreprises de bénéficier de nombreux avantages fiscaux en comparaison aux motorisations thermiques.

Voici les principales mesures en vigueur en 2025.

Quelle fiscalité pour les véhicules électriques ?

Les principaux avantages fiscaux pour les voitures électriques de sociétés en 2025

Au regard de leurs bénéfices en faveur de l’environnement, les véhicules électriques profitent d’une fiscalité avantageuse.

Exonération des taxes sur l’affectation des véhicules à des fins économiques (ex. TVS)

Les véhicules électriques bénéficient d’une exonération totale de la Taxe sur les Véhicules de Société (TVS), un avantage fiscal significatif pour les entreprises possédant une flotte automobile. En 2025, cette exonération couvre les deux composantes de la TVS applicables aux véhicules thermiques :

  • La taxe annuelle sur les émissions de CO₂ : calculée en fonction du niveau d’émission de dioxyde de carbone (CO₂/km), elle est totalement supprimée pour les véhicules électriques, qui n’émettent pas de CO₂ en utilisation.
  • La taxe annuelle sur les émissions de polluants atmosphériques : cette seconde composante, qui dépend du type de carburant et de la norme Euro du véhicule, est également supprimée pour les voitures 100 % électriques.

Pour les entreprises qui exploitent une flotte de véhicules, l’exonération de la TVS représente une économie substantielle, d’autant plus que cette taxe peut atteindre plusieurs milliers d’euros par an et par véhicule pour des modèles thermiques.

Plafond d’amortissement avantageux

L’amortissement d’un véhicule correspond à la répartition de son coût d’acquisition sur plusieurs exercices comptables. En 2025, les entreprises qui investissent dans des véhicules électriques bénéficient d’un plafond d’amortissement plus avantageux que pour les véhicules thermiques.

En effet, la base d’amortissement fiscalement déductible pour un véhicule électrique est fixée à 30 000 €. Cela signifie que si le prix d’achat du véhicule dépasse ce seuil, la part excédentaire ne pourra pas être déduite du résultat imposable. À titre de comparaison, ce plafond est limité à 18 300 € pour un véhicule thermique émettant moins de 20 g de CO₂/km et à seulement 9 900 € pour les modèles plus polluants.

Un autre avantage spécifique aux véhicules électriques réside dans la possibilité d’amortir intégralement la batterie, à condition qu’elle fasse l’objet d’une facturation distincte. Cette disposition est particulièrement intéressante pour les entreprises qui acquièrent des véhicules avec des batteries louées ou vendues séparément, car elle permet une meilleure répartition de la charge fiscale.

Récupération de la TVA sur l’énergie

L’un des principaux avantages fiscaux des véhicules électriques pour les entreprises réside dans la possibilité de récupérer la TVA sur l’électricité utilisée pour la recharge. Contrairement aux véhicules thermiques, l’électricité bénéficie d’un taux de récupération total de 100 %, sous réserve qu’elle soit utilisée pour l’activité professionnelle de l’entreprise.

Cela signifie que toutes les dépenses liées à la recharge des véhicules électriques, que ce soit sur une borne installée dans les locaux de l’entreprise ou sur des bornes publiques facturées à l’entreprise, ouvrent droit à une déduction intégrale de la TVA. En revanche, si le salarié recharge le véhicule à domicile et ne dispose pas d’une facturation au nom de l’entreprise, la récupération de la TVA peut être plus compliquée.

Ce mécanisme constitue un avantage financier important, d’autant plus que le coût de l’électricité est déjà inférieur à celui des carburants fossiles. Il permet aux entreprises de réduire encore davantage le coût total de possession (TCO) de leurs véhicules électriques et de rentabiliser plus rapidement leur investissement.

Fiscalité voiture de sociétés

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Aides régionales et locales

🏛️ Parallèlement à ces dispositifs fiscaux mis en œuvre à l’échelle nationale, certaines collectivités territoriales proposent des aides complémentaires pour favoriser le recours à des véhicules propres et en particulier aux voitures électriques.

La région Ile-de-France propose aux TPE, PME de moins de 50 salariés et réalisant moins de 10 millions de chiffre d’affaires annuel, une aide de 6 000 € pour l’acquisition d’un utilitaire de 3,5 t de PTAC maximum.

La Métropole du Grand Paris apporte pour les voitures de tourisme et les véhicules utilitaires électriques de moins d’un PTAC de 3,5 tonnes maximum, une aide de 80 % du prix d’achat sous réserve de la mise à la casse d’un véhicule thermique et si l’achat est d’un maximum de 50 000 €. L’aide est limitée dans tous les cas à 6 000 €. 

La ville de Paris propose aux TPE, PME et auto-entrepreneurs de Paris et de la Petite couronne, des aides de 1 000 à 9 000 € pour l’achat d’utilitaires 100% électriques (ou fonctionnant au GNV ou hydrogène).

Les chauffeurs de taxis parisiens souhaitant acquérir ou louer un véhicule électrique, neuf ou d’occasion, et les auto-écoles parisiennes de moins de 50 salariés acquérant ou louant un véhicule 100 % électrique (GNV ou hydrogène) à double commande, peuvent bénéficier d’une aide 6 000 € maximum.

La ville de Drancy (93) a mis en place pour ses habitants une aide de 1 500 € pour l’achat d’un véhicule électrique. Cette aide n’est que de 750 € si le véhicule est acquis en LOA, mais 750 € sont encore versés en cas d’achat à la fin du contrat de location.

La région Auvergne-Rhône-Alpes  propose aux PME, TPE, revendeurs indépendants et professions libérales, collectivités, etc. du territoire de la vallée de l’Arve, jusqu’à 5 000 € d’aide pour un véhicule utilitaire électrique.

En Normandie, les entreprises, les collectivités et les associations peuvent bénéficier d’une aide allant jusqu’à 25% du coût d’achat d’un véhicule utilitaire fonctionnant à l’hydrogène dans la limite de 50 000 € et de 5 véhicules.

En région Occitanie, Toulouse Métropole propose une aide pour les particuliers et les entreprises de moins de 250 salariés du territoire. Son montant est compris entre 4 000 et 5 000 € pour l’achat d’un véhicule propre en échange de la mise à la casse d’un véhicule Crit’Air NC/5/4 ou 3.

En Guyane et en Polynésie Française enfin, les véhicules électriques sont exonérés d’octroi de mer.

À ce jour, la voiture électrique représente la meilleure « alternative fiscale » aux véhicules thermiques pour les pour les entreprises. Ces dernières quand elles gèrent un parc de plus de cent véhicules de tourisme et d’utilitaires de moins de 3,5 tonnes de PTAC doivent acquérir (achat ou location) lors du renouvellement annuel de leur parc :

  • 10 % de véhicules à faibles émissions (VFE, n’émettant pas plus de 60 g de CO2/km) depuis le 1er janvier 2022 ;
  • 20 % à partir du 1er janvier 2024 ;
  • 40 % à partir du 1er janvier 2027 ;
  • 70 % à partir du 1er janvier 2030.

Pour de plus amples détails sur les aides régionales dont peuvent bénéficier les véhicules électriques, reportez-vous à cet article de l’AVERE.

Pour retrouver l’ensemble des dispositifs en vigueur, cliquez ici

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Mobiliser les acteurs de la commande publique

En ce qui concerne la commande publique, les entités qui gèrent un parc de plus de 20 véhicules doivent, lorsqu’elles renouvellent leur parc, acquérir une part de véhicules à faibles émissions (VFE) et de véhicules à très faibles émissions (VTFE), véhicule électrique ou fonctionnant à l’hydrogène.

Pour les voitures particulières et les véhicules utilitaires légers :

  • l’État et ses établissements publics ont l’obligation qu’au moins 50% des véhicules renouvelés annuellement soient des VFE jusqu’à fin 2026, 70 % à partir de 2027. 37,4 % des nouveaux véhicules devront être des VTFE au 1er janvier 2026 et 45 % à compter du 1er janvier 2030 ;
  • les collectivités territoriales, leurs groupements, et leurs établissements publics doivent, pour les renouvellements annuels, s’astreindre à ce qu’au moins 30% des véhicules soient des VFE jusqu’à fin 2024, 40 % à partir de 2025. Dès 2026, 37,4% des véhicules renouvelés devront être des VTFE et 40 % à compter du 1er janvier 2030.

Les principales mesures fiscales associées aux motorisations électriques

Taxe régionale sur le certificat d'immatriculation

Exonération de 100 % dans toutes les régions métropolitaines sauf en Bretagne, Centre-Val-de-Loire (exonération à 50 %), Grands-Est (0%), Pays de la Loire (0%), Nouvelle-Aquitaine (0%), dans les Hauts-de-France (exonération à 50 %) et en Occitanie (0 %).

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Récupération de la TVA à l'achat

  • Non, sur les véhicules de tourisme et les pick-up 5 places ;
  • Oui, sur les véhicules utilitaires et les véhicules dérivés VP.

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Taxes sur l’affectation des véhicules à des fins économiques [ex. Taxe sur les véhicules de société (TVS)]

Elles sont exonérées.

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Prime à la conversion

Pour les personnes morales, la prime à la conversion a été supprimée à partir du 2 décembre 2024, aussi bien pour les voitures particulières que les utilitaires.

Pour en savoir plus, cliquer ici.

Bonus écologique

Depuis le 2 décembre 2024, les personnes morales ne peuvent plus bénéficier du bonus écologique.

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Amortissement

Pour les véhicules de tourisme acquis ou loués (en longue durée), le plafond de déductibilité est fixé à hauteur à 30 000 € pour les véhicules émettant moins de 20 g de CO2/km (WLTP). Si les batteries sont facturées à part, elles doivent être inscrites séparément à l’actif.

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Récupération de la TVA sur l'énergie

À 100 % sur l’électricité

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Avantages en nature

La mise à disposition d’un véhicule pour un salarié, de manière permanente et pour une utilisation privée constitue un avantage en nature (AEN). L’évaluation de l’avantage en nature peut se faire au réel ou au forfait.

La décision revient à l’entreprise le plus souvent après concertation avec les intéressés ou leurs représentants qui a la possibilité de réviser en fin d’exercice l’option qu’elle a prise, mais qui peut également ne pas prendre les mêmes bases de calcul pour tous les bénéficiaires.

Pour les véhicules électriques, l’AEN subit un abattement de 50 % plafonné à 2000,30 € par an en 2025.

Pour en savoir plus, cliquer ici.


Le fonctionnement des véhicules électriques

En lieu et place du carburant des véhicules thermiques, la voiture électrique (BEV pour Battery Electric Vehicle) embarque une batterie (généralement lithium-ion) qui lui donne une autonomie jusqu’à 600 km.

Les batteries d’une voiture électrique se rechargent soit sur du courant alternatif (AC) distribué sur les prises classiques, à domicile, dans les parkings ou sur les bornes publiques de faible puissance, soit du courant continu (DC) distribué par des bornes dites « rapides » ou « ultra rapides ». 

La majorité des véhicules électriques récents accepte les deux types de courants et pour cela, embarque un connecteur Combo CCS. L’autonomie d’un véhicule électrique dépend de la capacité de la batterie, du type de trajet (topologie, vitesse, comportement du conducteur, etc.) et des conditions de température.


Les usages des voitures électriques

Idéal pour tous types de trajets

Les derniers modèles de véhicules électriques dont on connaît les avantages environnementaux et économiques, permettent de réaliser tous les types de trajets quotidiens sans nécessairement devoir être rechargés. La taille et l’autonomie de la batterie peuvent s’adapter en fonction de l’usage du véhicule.

Exemple : un véhicule électrique utilisé pour effectuer des trajets réguliers et parfaitement connus comme les trajets domicile-travail, peut embarquer une batterie de moindre capacité. L’autonomie reste suffisante et, avantage, le coût du véhicule en est réduit.


Côté environnement

0 % d’émissions locales de CO2 et de NOₓ

Un véhicule électrique n’émet ni CO2 (gaz carbonique), ni NOₓ (oxydes d’azote), ni COV (composés organiques volatils). Il contribue ainsi à la lutte contre le réchauffement climatique et à l’amélioration de la qualité de l’air en ville. Cela vaut aux véhicules électriques d’obtenir une pastille Crit’Air (certificat qualité d’air) spécifique, verte. 

Les véhicules électriques sont simples à utiliser et faciles à conduire. Les batteries peuvent se recharger sur les bornes d’un réseau public ou privé, voire (même si ce n’est recommandé) sur une simple prise domestique à domicile ou au bureau. Silencieux, ces véhicules contribuent au confort du conducteur et à la diminution de la pollution sonore.


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    Sommaire et extrait du guide

    • Introduction à la fiscalité automobile 2024
    • Fiscalité des véhicules électriques et hydrogène
    • Fiscalité des véhicules hybrides et hybrides rechargeables
    • Fiscalité des véhicules essence et diesel
    • Taxes sur l’affectation des véhicules à des fins économiques (ex-TVS)
    • Amortissements non déductibles (AND)
    • Avantages en nature (AEN)
    • Bonus écologique et malus