Valeur résiduelle : un levier clé pour réduire le TCO

La gestion efficace d’une flotte automobile ne se limite pas à l’achat ou à la location d’un véhicule. Elle repose sur une vision globale du coût total de possession, ou TCO (Total Cost of Ownership). Parmi les composantes principales de ce TCO, la valeur résiduelle joue un rôle déterminant. Trop souvent négligée, elle constitue pourtant un levier puissant pour optimiser la performance financière des flottes d’entreprise.

Qu’est-ce que la valeur résiduelle d’une voiture ?

La définition de la valeur résiduelle (VR) correspond à la valeur estimée d’un véhicule à l’issue de sa période de financement ou d’utilisation. Autrement dit, c’est le prix auquel il pourrait être revendu, ou le montant résiduel pris en compte par un contrat de location longue durée (LLD) ou avec option d’achat (LOA).

Dans le cadre d’une flotte, la valeur résiduelle du véhicule conditionne directement le loyer mensuel du leasing. Plus elle est élevée, plus le montant à financer est faible. C’est donc un paramètre important pour les directions des achats, les DAF ou les gestionnaires de parc qui veulent optimiser leur budget.

Pourquoi la valeur résiduelle est-elle un pilier du calcul du TCO ?

Le TCO regroupe tous les coûts associés à l’utilisation d’un véhicule : achat ou location, carburant ou électricité, entretien, fiscalité (TVS, malus écologique, taxe incitative), assurances, et décote. La valeur résiduelle du véhicule intervient comme un crédit dans ce calcul. Plus elle est élevée, moins le coût total du véhicule sur sa durée de vie est important

Dans les montages de contrat de leasing en LLD, les loueurs se basent sur cette estimation pour fixer les loyers. Un modèle à forte valeur résiduelle permet ainsi de bénéficier de loyers mensuels plus bas. Si le delta entre le prix d’achat et sa valeur de revente est faible, le loyer du leasing sera également faible. Dans le cas inverse, le loyer sera plus important.

Les véhicules électriques progressent fortement sur la VR

Longtemps jugés risqués, en raison du manque de recul sur le marché de l’occasion, les véhicules 100 % électriques affichent aujourd’hui des valeurs résiduelles relativement importantes. Cette tendance est portée par plusieurs facteurs :

  • Une demande croissante sur le marché de l’occasion, notamment dans les zones urbaines et les ZFE.
  • Des évolutions technologiques progressives, garantissant l’attractivité des modèles actuels même dans 3 ou 4 ans.
  • Un prix d’achat en neuf plus élevé qu’un équivalent thermique ou hybride, ce qui se répercute aussi sur le marché de l’occasion.

Ainsi, si le diesel disposait d’une valeur résiduelle élevée par le passé, c’est à présent le véhicule électrique qui en profite. 

La stabilité du prix de l’énergie comparée au carburant.

Le cours du carburant évoluent à la hausse ou à la baisse quotidiennement avec des écarts importants. L’électricité a un cours plus stable au fil des mois, avec un prix moyen à 0,2016 € le kWh, en 2025. De plus, certains modèles électriques affichent désormais des VR proches, voire supérieures à celles de leurs équivalents thermiques, notamment chez les constructeurs engagés dans la transition énergétique. Hyundai avec sa large gamme de véhicules électrifiés allant du petit SUV 100 % électrique INSTER au SUV 7 places IONIQ 9 illustre parfaitement cette dynamique. 

Thermique vs électrique : la valeur résiduelle rebat les cartes

Face à l’accélération des réglementations environnementales (ZFE, LOM, taxe incitative), la valeur résiduelle des véhicules thermiques tend à se stabiliser.  Ces mesures, qui visent à favoriser la transition vers des mobilités plus propres, entraînent une incertitude quant à l’avenir des véhicules à moteur thermique. Les entreprises anticipent désormais des difficultés de revente et des restrictions d’usage, ce qui impacte négativement leur valorisation future. 

À contrario, les véhicules électriques offrent l’avantage d’une VR élevée, sous réserve de disposer d’une autonomie jugée suffisante sur le marché de l‘occasion. Avec leur fiscalité avantageuse, ils de l’exonération du malus écologique et des TVE.  De plus, ils sont éligibles à un abattement de 70 % sur l’avantage en nature (AEN) lorsque le véhicule est éco-scoré, ce qui permet de réduire considérablement la valeur imposable.

Ce cumul d’avantages fait de la voiture électrique un choix rationnel pour les entreprises cherchant à optimiser le coût de leur mobilité.

Adapter sa stratégie d’achat et de renouvellement

Connaître la valeur résiduelle estimée d’un véhicule devient un critère de choix aussi important que son prix catalogue ou sa consommation. Pour les flottes, il est judicieux de privilégier les modèles éligibles à une VR stable, voire en progression.

Négocier des contrats LLD avec une valeur résiduelle haute permet de baisser les loyers mensuels. Il est préférable de limiter les durées d’engagements trop longues sur des modèles voués à décoter rapidement.

Un bon suivi des valeurs sur le marché de l’occasion permet aussi de planifier les renouvellements au bon moment, avant que la décote ne s’accélère.

Hyundai : des modèles pensés pour réduire le TCO

Hyundai s’engage aux côtés des entreprises dans leur transition vers une mobilité plus durable, en proposant une large gamme de véhicules 100 % électriques, parfaitement alignée avec les attentes du marché.

Les modèles électriques Hyundai INSTER en version 5 places et KONA Electric bénéficient d’un éco-score conforme aux critères de l’ADEME, ce qui les rend éligible à un abattement de 70 % sur les avantages en nature.

Anticiper la valeur résiduelle d’une voiture permet de faire des choix de mobilité à la fois durables, rentables et conformes aux obligations réglementaires. Avec des modèles électriques performants et une fiscalité incitative, Hyundai offre aux entreprises une voie claire pour réduire leur TCO dans le cadre de leur transition énergétique.