Choisir une solution de gestion de flotte

Du fait de l’évolution des technologies, gérer une flotte automobile devient à la fois plus simple et plus complexe. Avec la notion de véhicule connecté, les gestionnaires de flotte ont accès à une kyrielle de données qu’il n’est – finalement – pas si simple d’exploiter…

Alors que les entreprises se sont globalement engagées, contexte économique oblige, dans des stratégies de réduction et de maîtrise des coûts, le simple recours à des feuilles de calcul Excel pour gérer une flotte automobile ne suffit plus ! Ultimo Fleet Management software, Vehicle Fleet Manager 4.0, Fleet-Note, les logiciels conçus pour aider les gestionnaires de parc automobile dans leur tâches quotidiennes se multiplient, et les loueurs proposent eux aussi leurs propres solutions.
Des fonctionnalités essentielles

Lorsque l’heure du choix de la solution a sonné, il faut préalablement réfléchir à l’usage et au type d’informations que l’on souhaite exploiter. Les outils de gestion de flotte agissent comme de véritables systèmes d’aide à la décision. Pour cela, ils doivent permettre l’automatisation d’un certain nombre de tâches :
– Collecte automatisée des kilométrages,
– Edition de déclaration TVS,
– Reporting automatisé de consommation, etc.
A chaque flotte, à chaque gestionnaire, ses propres besoins ! Mais au-delà des informations elles-mêmes, l’outil doit être simple d’utilisation et ergonomique. Les gestionnaires de flotte n’ont pas vocation à devenir des experts en informatique. Plus la solution logicielle est intuitive, capable de générer des représentations graphiques, plus elle répondra à ces enjeux métier.

Véhicules connectés : Le suivi n’est par le flicage !

Les données qui peuvent être agrégées et traitées par les logiciels de gestion de flotte automobile sont d’autant plus riches et nombreuses, que les véhicules sont désormais connectés. De petits boîtiers branchés sur la prise OBD (présente sur tous les véhicules depuis 2002), permettent la collecte de données. Mais, gare à l’effet Big Brother ! Cette collecte d’informations peut inquiéter les collaborateurs, car elles sont autant d’indicateurs de leurs comportements routiers. Il faut alors agir avec pédagogie et bien distinguer les données collectées dans le cadre de l’usage professionnel, de celles qui sont collectées le Week-end par exemple. Vitesse moyenne, intensité des accélérations, freinages violents, les anomalies potentiellement détectées devront être exploitées de façon à sensibiliser les conducteurs et non de manière répressive ou coercitive.