Gestion de flotte : externaliser ou pas ?

Assurer la mobilité des collaborateurs dans les meilleures conditions et au meilleur coût n’a rien d’une sinécure. Entre les aspects administratifs, fiscaux et réglementaires, la technicité est telle, que certaines entreprises font le choix d’externaliser la gestion de flotte. Explications avec Maxime Sartorius, fondateur de Direct-Fleet, acteur de la gestion de flotte externalisée.  

Enjeu économique, questionnement environnemental, technicité fiscale et financière, la gestion de flotte peut rapidement virer au casse-tête ! Si les grandes entreprises sont en mesure de recruter des profils d’expert pour accomplir ces missions exigeantes et en surmonter les difficultés, les TPE/PME ont rarement cette possibilité. Alors que l’optimisation du TCO de la flotte est, plus que jamais, devenue une nécessité absolue dans notre ère post-Covid, opter pour l’externalisation de la gestion de parc est une alternative qui séduit. Elle permet aux entreprises de répondre à la technicité de la tâche, tout en se recentrant sur leur coeur de métier.

Gérer des flottes au quotidien, mais pas seulement

Pour Maxime Sartorius, fondateur et PDG de Direct-Fleet, le premier atout de l’externalisation de la gestion de flotte pour les entreprises est de faciliter le recentrage sur le cœur de son activité, tout en assurant un pilotage rigoureux, constant et éclairé de la flotte d’entreprise. « Notre mission consiste à assurer la gestion administrative du parc de nos clients, explique Maxime Sartorius. Nous intervenons pour la gestion des cartes carburant par exemple ou encore pour le suivi des PV et des amendes, nous accompagnons à la préparation du renouvellement de la flotte, etc. En résumé, nous sommes des partenaires du quotidien ». Cette présence constante permet de soulager les chefs d’entreprise des contraintes liées à l’aspect administratif de la gestion de parc, ce qui est souvent un enjeu déterminant pour les TPE et PME. 

L’accompagnement, précieux en temps de crise

Leur connaissance de terrain autorise également les sociétés spécialisées dans l’externalisation de flotte à se positionner différemment. « Nos activités nous offrent une vision à 360° des attentes comme des difficultés des entreprises, explique Maxime Sartorius. Cela nous permet de prendre de la hauteur et d’apporter une valeur ajoutée différente ». Une valeur ajoutée qui s’exprime clairement pour faire face aux défis liés à l’ère post-Covid19. « Le confinement, le ralentissement économique global, les incertitudes qui pèsent sur l’ensemble de la société, amènent naturellement à décaler les commandes et les renouvellements de véhicules au sein de la flotte, observe Maxime Sartorius. Prolongation de contrats avec les loueurs, renégociations… notre mission consiste aussi à apporter conseil et accompagnement à nos clients pour franchir ce cap délicat ». 

Contribuer activement à l’évolution des flottes

Parmi les grands défis qui préoccupent les entreprises, il y a l’enjeu du verdissement de la flotte. « Là encore, explique Maxime Sartorius, nous sommes à même d’aider les décideurs à procéder aux meilleurs arbitrages ». En se fondant notamment sur leurs connaissances de la fiscalité, mais aussi leur compréhension des mécaniques de calcul des valeurs résiduelles, ou encore leur parfaite appréhension des motorisations et des usages, les fleeters, comme Direct-Fleet, fonctionnent comme autant d’aides à la décision. « Nous agissons en toute indépendance, observe Maxime Sartorius. Nous ne sommes en rien dépendants des constructeurs par exemple. Notre moteur c’est d’abord et avant tout le bénéfice de notre client ».