L’autopartage en entreprise : une solution complète pour optimiser la flotte, les coûts et l’impact environnemental

Face aux enjeux environnementaux, aux nouvelles façons de travailler (télétravail, flexibilité) et à la quête d’efficience opérationnelle, les entreprises repensent leurs modes de déplacement. L’autopartage B2B s’impose comme une solution à la fois flexible, économique et durable pour optimiser la gestion de flotte.

Contrairement à des initiatives grand public comme Autolib’ qui a montré ses limites, l’autopartage professionnel répond à des besoins réels : rationaliser l’usage des véhicules, maîtriser les coûts, réduire l’empreinte carbone, tout en facilitant les déplacements des collaborateurs.

Qu’est-ce que l’autopartage B2B ? 

L’autopartage d’entreprise consiste à mettre à disposition une flotte de véhicules en libre-service pour un usage partagé par les collaborateurs. Grâce à une plateforme digitale, chaque salarié peut réserver un véhicule pour une durée et un usage spécifique, selon ses besoins professionnels (visites clients, trajets inter-sites, rendez-vous externes).

Contrairement au covoiturage, qui suppose un trajet partagé en simultané, l’autopartage permet une utilisation séquentielle et personnalisée des véhicules. Il s’adapte à tous types de profils et de mobilités au sein de l’entreprise.

Trois modèles principaux existent :

• Station fixe : les véhicules sont récupérés et restitués dans des stations dédiées via un prestataire externe.
• Free-floating : les utilisateurs peuvent prendre et déposer le véhicule où ils le souhaitent, dans une zone géographique définie via un prestataire externe.
• Flotte dédiée : l’entreprise met à disposition sa propre flotte pour un usage partagé, avec ou sans prestataire externe.

Ce modèle est particulièrement pertinent dans les grandes agglomérations : 86 % des autopartageurs résident dans des villes de plus de 200 000 habitants.

Les avantages stratégiques de l’autopartage en entreprise

Bénéfices économiques : mieux maîtriser le coût total de possession

L’autopartage permet de rationaliser le TCO (Total Cost of Ownership) de la flotte en limitant les dépenses superflues et en maximisant l’utilisation des véhicules. Les entreprises qui l’adoptent constatent jusqu’à 30 % de réduction des coûts de gestion. Cette économie s’explique par une meilleure mutualisation des véhicules, une diminution du recours aux taxis ou à la location courte durée, et une réduction du nombre de véhicules immobilisés.

En ouvrant l’usage à des périodes hors travail (soirées, week-ends), certaines entreprises vont plus loin et transforment leur flotte en source de valeur ajoutée continue, sans surcoût majeur.

Impact environnemental : un levier RSE puissant

Chaque véhicule partagé remplace plusieurs voitures individuelles, ce qui réduit de façon significative l’empreinte carbone. En moyenne, une voiture en autopartage permet d’éviter jusqu’à 1,5 tonnes de CO₂ par utilisateur chaque année, tout en limitant la congestion urbaine.

L’autopartage s’intègre naturellement aux politiques de verdissement des flottes dictées par la LOM ou les ZFE, notamment lorsqu’il est couplé à des motorisations électriques, hybrides ou à hydrogène. Cette démarche contribue directement aux engagements RSE des entreprises.

Avantages opérationnels et humains : plus de flexibilité, plus d’adhésion

Du point de vue opérationnel, l’autopartage simplifie la logistique des déplacements inter-sites et améliore la planification des ressources. Il permet de faire plus avec moins.

Mais ses bénéfices sont aussi humains : les collaborateurs apprécient la flexibilité du service, son autonomie d’usage, et y voient un engagement concret en faveur de la transition écologique. L’autopartage favorise également la familiarisation avec les motorisations alternatives, tout en réduisant le recours à la voiture personnelle.

Un marché en pleine croissance

La dynamique est forte : selon le baromètre de l’Association des Acteurs de l’Autopartage (AAA), l’autopartage a connu une croissance de 43 % en 2023, avec 460 000 usagers actifs recensés. C’est aujourd’hui un véritable levier de transformation des politiques de mobilité en entreprise.

La tendance est portée par l’adoption massive des véhicules électriques : plus de 50 % des demandes d’autopartage B2B concernent des modèles électrifiés. Les plateformes de gestion intègrent désormais des solutions de recharge intelligentes, encouragées par des politiques fiscales incitatives.

Mise en œuvre de l’autopartage en entreprise : mode d’emploi

La réussite d’un projet d’autopartage repose sur une approche structurée :

1. Diagnostiquer les besoins : analyser les profils de mobilité, les fréquences d’usage, les créneaux horaires.
2. Choisir le modèle d’auto-partage : station fixe, free-floating, flotte dédiée
3. Constituer la flotte (si ce choix d’autopartage) : choisir le bon nombre de véhicules, leurs motorisations, et leur localisation.
4. Sélectionner une plateforme de gestion : intuitive, connectée, interopérable avec les outils RH ou finance.
5. Accompagner les collaborateurs : via des actions de communication, des formations à la conduite électrique, des tutoriels ou journées test.
6. Piloter et ajuster : grâce aux données remontées (taux d’usage, émissions de CO₂ évitées, incidents), adapter la flotte ou les règles d’utilisation.

Les défis de l’autopartage B2B et leurs solutions

Disponibilité des véhicules

• Défi : pics de demande, conflits de réservation. 
• Solution : ajuster le parc selon les données d’usage, prévoir des véhicules polyvalents.

Adoption par les collaborateurs

• Défi : réticences au changement. 
• Solution : conduite du changement, communication claire, incitations, UX fluide (expérience utilisateur).

Assurance et responsabilités

• Défi : couverture en cas d’accident.
• Solution : règles spécifiques à l’usage partagé, sensibilisation, clauses claires.

Maintenance et suivi

• Défi : pannes, indisponibilités non prévues. 
• Solution : télématique embarquée, maintenance préventive, alertes automatiques.

L’autopartage : une solution tournée vers l’avenir

L’autopartage d’entreprise s’intègre dans les grandes tendances de la mobilité :

• IA pour optimiser les plannings et anticiper les besoins
• Véhicules autonomes et connectés à moyen terme
• Interopérabilité avec le MaaS (Mobility as a Service)
• Leasing adaptatif et abonnements à la mobilité
• Objectif zéro émission avec des véhicules à hydrogène, recharge solaire, smart grid

L’autopartage n’est plus une simple alternative : c’est désormais un pilier stratégique de la mobilité d’entreprise. Il concilie réduction des coûts, transition énergétique, flexibilité organisationnelle et engagement collaborateur.

Pour les gestionnaires de flotte, c’est l’occasion d’entrer dans une logique de mobilité partagée, connectée, électrifiée et durable.

Drive to Business par Hyundai accompagne les entreprises dans cette transformation, avec des solutions sur mesure, adaptées aux enjeux de demain.

Sources : 
Enquête Nationale sur l’Autopartage – 2022
ADEME

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