Pneumatiques : où, quand, comment et pourquoi !

Les pneumatiques, c’est rond, c’est noir, cela traîne par terre et, en cas d’accident, il a une bonne tête de coupable ! Et en plus, il ne peut pas se défendre ! Au-delà de ce résumé un poil caricatural, le pneumatique est un produit de haute technologie qui réalise l’exploit d’être à la fois circulaire tout en se déformant plus de 10 fois par seconde à 90 km/h pour devenir plat dans l’aire de contact. Bref, il s’agit d’un produit complexe et nous vous aidons à y voir plus clair pour en tirer toutes ses qualités au meilleur coût.

Dossier réalisé par Bertrand Gay

Quels pneumatiques choisir ?

Le pneumatique revêt donc une grande importance et le choix du bon pneumatique est un acte crucial. Dans les limites de l’homologation et de la légalité, l’offre est nombreuse avec la centaine de marques présentes sur le marché français. Mis en place depuis quelques années, l’étiquetage peut apporter un premier niveau d’informations. Rappelons que tous les pneumatiques vendus sur le marché français font l’objet d’essais dans trois domaines que sont le freinage sur sol mouillé, la résistance au roulement et le bruit. Ce dernier est indiqué en valeur de volume sonore émis. Plus le chiffre est bas, meilleur il est. Ainsi, un bon pneumatique dans ce domaine sera sous les 70 dB. Pour le freinage sur le mouillé et la résistance au roulement, les résultats sont communiqués sous la forme de repères, indiquant la classe de A à G, face à une échelle allant du vert au rouge.

L’offre de pneumatiques s’organise, peu ou prou, en quatre niveaux. Le premier comprend les grandes marques que sont Michelin, Goodyear, Bridgestone, Continental, Pirelli, un quintette auquel certains observateurs ajoutent le coréen Hankook. Ce dernier met en place depuis quelques années une grande offensive sur le marché européen, comme l’indique sa présence en premier équipement sur la dernière BMW Série 7. Ce sont sur les pneumatiques de ces cinq marques que l’on trouve les dernières innovations et les technologies les plus avancées.

Le second groupe comprend des marques offrant un rapport prix d’achat / prestations optimisé. Ces pneumatiques, de marques Kléber, Uniroyal, Firestone, Hankook ou Kuhmo pour n’en citer que trois, sont n’offrent pas les prestations de pointe des marques du premier groupe, Néanmoins, ils ne font aucun compromis sur la sécurité.

Les deux autres segments du marché concernent les pneumatiques arborant la marque propre du distributeur d’une part et celui des pneumatiques d’entrée de gamme, qui ne sont envisageables que pour de faibles kilométrages et avec des qualités assez faibles. Ces derniers, souvent de marques asiatiques sont à déconseiller pour un usage professionnel.

Ainsi, les grands rouleurs et/ou les amateurs de conduite dynamique se tourneront plus aisément vers les pneumatiques des grandes marques du premier groupe. Néanmoins, pour un usage courant, le bon rapport prix-prestations des marques de second rang peut convenir.

Les pneumatiques représentent de 2 à 3 % du TCO d’un véhicule. Cela semble faible pour s’y intéresser sérieusement, mais « ils induisent des effets de bord importants sur d’autres postes et la sinistralité des véhicules de l’entreprise » précise Matthieu Blaise, manager en charge de l’équipe des consultants flottes automobiles au sein du cabinet de conseil Ayming. Et l’on peut même y ajouter le coût du report du rendez-vous qui n’a pas été honoré voire de la commande retardée.

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