Véhicule électrique : trois conseils pour optimiser son autonomie

En tant que responsable de parc, faire le choix d’une motorisation électrique, c’est faire bénéficier ses collaborateurs-utilisateurs d’une conduite plus souple et silencieuse qu’en thermique. Mais pour un usage optimal, il faudra acquérir de nouveaux réflexes. Stéphane Godefroy, Responsable Marketing Produit pour Hyundai Motor France, nous livre ses astuces pour prolonger l’autonomie  de son véhicule électrique.

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Stéphane Godefroy, Responsable Marketing produit chez Hyundai Motor France.

Conseil n°1 : optimiser l’autonomie d’une voiture électrique en anticipant

Grâce aux récentes avancées technologiques, notamment la connectivité embarquée, il est possible de profiter d’un confort optimal tout en préservant l’autonomie du véhicule.

« L’enjeu, avec un véhicule électrique, est de préserver au maximum son autonomie ».

En exploitant la connectivité des véhicules équipés de la technologie Bluelink par exemple, le conducteur peut activer le dégivrage et le chauffage l’hiver, ou encore la climatisation l’été, dix à quinze minutes avant son départ.

L’objectif ? Faire fonctionner le système de ventilation, par nature énergivore, lorsque le véhicule électrique est encore en charge.

En mettant leur véhicule en condition à distance à l’aide d’un smartphone et de la connectivité du véhicule, les collaborateurs de l’entreprise disposent d’un confort optimal et préservent son autonomie.

Conseil n°2 : adoptez un comportement routier plus fluide sur votre motorisation électrique

Le silence du moteur électrique incite naturellement à l’écoconduite. Si l’évolution du comportement routier se fait sans heurt, il est judicieux de l’encourager en sensibilisant les utilisateurs à exploiter l’ensemble des technologies intégrées aux véhicules électriques.

Par exemple, le radar adaptatif permet de conserver une distance de sécurité idéale sans avoir à intervenir sur le véhicule, afin de limiter les freinages violents et les reprises d’accélération qui affectent directement l’autonomie.

« Le gestionnaire de parc doit sensibiliser les collaborateurs à une nouvelle logique de conduite, qui porte davantage sur une logique de gestion de l’accélération que du freinage. »

Conseil n°3 : systématisez autant que possible les palettes de régénération

Dans cette quête constante d’optimisation de l’autonomie (un moyen imparable de limiter l’immobilisation du véhicule le temps nécessaire à sa recharge), l’utilisateur doit intégrer le recours systématique aux palettes de régénération.

Pour prolonger l’autonomie, le freinage régénératif dans les descentes par exemple constitue un levier redoutablement efficace. Les palettes de régénération, situées derrière le volant, peuvent même dans certains cas se substituer intégralement à la pédale de frein, y compris pour arrêter le véhicule. Une pratique à généraliser car elle contribue non seulement à préserver la charge du véhicule, mais aussi à limiter l’usure des plaquettes de frein.

Découvrez également Ces trois astuces permettent aux collaborateurs d’adopter plus facilement le véhicule électrique dans leurs activités professionnelles. Le fonctionnement du moteur électrique offre de nombreux avantages à son conducteur : souplesse, réactivité et silence. Les bornes de recharge rapide sont de plus en plus présentes au bord des grands axes routiers ainsi qu’à proximité des agglomérations. L’autonomie du véhicule électrique n’est plus un frein à son adoption par le plus grand nombre.