Électrification des flottes : pourquoi 2025 est l’année du passage au 100 % électrique ?

En 2025, l’ensemble des conditions fiscales, réglementaires et économiques convergent pour faire de l’électrique la motorisation la plus logique pour les entreprises. La loi de finances 2025, combinée aux obligations de verdissement imposées par la Loi LOM, redessine les critères de choix d’une flotte automobile. Pour les directions administratives et financières, les gestionnaires de parc et les responsables des achats, il devient stratégique de prendre ce virage. En matière de fiscalité, d’image et de coûts, la voiture électrique coche désormais toutes les cases.

Un contexte fiscal inédit favorisant uniquement l’électrique

Depuis l’adoption de la loi de finances 2025, 2 réformes majeures bouleversent les calculs de coûts de flotte : l’évolution de l’avantage en nature (AEN) et l’entrée en vigueur de la taxe annuelle incitative relative à l’acquisition de véhicules légers à faibles émissions (VFE). Ces mesures marquent un net durcissement à l’encontre des motorisations thermiques et même hybrides (full hybrid ou hybride rechargeable).

Côté avantage en nature (AEN), le forfait appliqué aux véhicules thermiques augmente de 6 points (ou de +8 points si l’entreprise prend en charge le carburant), et de 20 points en cas de location (+27 points si l’énergie est prise en charge).

À l’inverse, les véhicules électriques éligibles à l’éco-score de l’ADEME* bénéficient d’un abattement renforcé de 70 % sur l’AEN, contre 50 % auparavant, soit +20 points d’abattement, dans la limite de 4 582 € par an.

En parallèle, la nouvelle taxe annuelle incitative, effective depuis mars 2025, s’applique aux entreprises possédant une flotte de plus de 100 véhicules. Elle impose un quota de véhicules à faibles émissions sous peine de pénalité calculée en fonction du nombre de véhicules manquants.

. Cette taxe peut rapidement atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros pour les flottes non électrifiées, d’autant plus que le tarif fixe va doubler en 2026, et encore augmenter de 25 % en 2027.

Voiture électrique : un levier pour optimiser son TCO

Au-delà de la fiscalité, la voiture électrique s’impose également sur le plan économique. Le coût total de possession (TCO) d’un véhicule électrique est aujourd’hui inférieur à celui d’une motorisation thermique ou hybride. L’étude présente dans le guide électrification de Hyundai, montre une économie allant jusqu’à 56 % sur 3 ans, notamment grâce à des coûts d’énergie réduits de 38 %, l’absence de certaines taxes et des frais d’entretien sensiblement réduits (pas d’huile moteur ou de courroie de distribution, freinage régénératif limitant l’usure, etc.).

Côté financement, les offres de LLD électriques s’alignent désormais sur les loyers des véhicules thermiques grâce à la forte valeur résiduelle des modèles électriques. Cela permet à une entreprise de renouveler sa flotte sans augmenter ses charges opérationnelles, tout en accédant à une mobilité plus vertueuse.

Conformité réglementaire : anticipation obligatoire

La loi d’orientation des mobilités (LOM) impose aux flottes de plus de 100 véhicules un taux croissant de véhicules à faibles émissions : 20 % depuis 2022, 40 % en 2027, et jusqu’à 70 % en 2030. Cette obligation légale est contrôlée et fera l’objet de sanctions financières si elle n’est pas respectée. Adopter une flotte 100 % électrique permet donc d’anticiper sereinement ces échéances tout en éliminant le risque financier associé.

Par ailleurs, la généralisation des ZFE dans les grandes agglomérations restreint fortement l’accès aux centres-villes pour les véhicules Crit’Air 3 et supérieurs. Les véhicules électriques, eux (Crit’Air 0), circulent librement dans toutes ces zones, permettant ainsi le bon déroulement de l’activité professionnelle sans restriction. Depuis le 1er janvier 2025, 25 ZFE sont actives sur le territoire national

Image et politique RSE : un impact réel

Intégrer des véhicules électriques dans sa flotte est également un choix d’image. Cela permet de renforcer la politique RSE de l’entreprise et de valoriser sa marque employeur. Un collaborateur équipé d’un véhicule 100 % électrique bénéficie d’un avantage fiscal, mais aussi d’une meilleure expérience utilisateur (conduite silencieuse, accès aux réseaux de recharge, etc.). C’est aussi un atout en phase de recrutement ou pour répondre à des appels d’offres intégrant des critères de décarbonation.

Une gamme électrique Hyundai pour tous les usages

Hyundai Motor propose aujourd’hui l’une des gammes les plus complètes du marché pour accompagner les entreprises dans leur transition : citadines (INSTER), SUV compacts (KONA), berlines (IONIQ 5 et IONIQ 6), et SUV à fort volume, jusqu’à 7 places (IONIQ 9). 

Tous ces modèles sont éligibles aux aides à l’achat et, pour les versions éco-scorées*, aux abattements renforcés sur l’AEN. Ils sont aussi compatibles avec les solutions de recharge rapide, facilitant l’usage en entreprise ou en itinérance. Hyundai met également à disposition des outils d’analyse du TCO et d’éligibilité fiscale via ses partenaires pour vous accompagner dans la rationalisation de votre flotte.

2025 est une année charnière. Pour respecter les obligations, optimiser la fiscalité, réduire le coût total de possession (TCO) et renforcer sa politique RSE, l’entreprise n’a plus à hésiter : le véhicule électrique est devenu la nouvelle norme de la mobilité professionnelle.

*Les véhicules certifiés éco-score dans la gamme Hyundai sont, actuellement, KONA Electric et INSTER en version 5 places.