L’autopartage : mode d’emploi !

La législation relative au Plan de Déplacement en entreprise qui entrera en application à partir du 1er janvier 2018, impose aux entreprises une réflexion globale sur la problématique de la mobilité. Parmi les solutions envisageables : la mise en place d’une solution autopartage.

Avec l’autopartage, il n’est plus question de nier le caractère indispensable du recours aux automobiles, mais plutôt d’en rationaliser l’utilisation. L’autopartage, tel qu’il est défini par l’article L1231-14 du code des transports, consiste en la mise en commun d’un véhicule ou d’une flotte de véhicules au profit d’utilisateurs abonnés ou habilités par l’organisme ou la personne gestionnaire des véhicules.

Un impact environnemental

La vocation première de l’autopartage consiste à réduire la dépendance à l’automobile en l’intégrant de manière plus raisonnée dans une logique de mobilité multimodale. Si l’on s’en réfère aux chiffres publiés par le Ministère de la Transition écologique et solidaire, une voiture partagée évite l’utilisation de plusieurs voitures pour un trajet donné et donc une économie directe de CO2, ainsi que la réduction du kilométrage effectué en voiture, qui permet de réduire les émissions d’un abonné d’1,5 tonnes de CO2/an.

Des avantages multiples

Au-delà du bénéfice environnemental, l’autopartage peut être avantageux pour les finances de l’entreprise. Des véhicules partagés entre plusieurs conducteurs, cela représente des économies d’échelle importantes, y compris sur les coûts occasionnés sur le parking, l’achat ou l’entretien des autos. Ainsi, le cabinet Frost & Sullivan estime que d’ici 2020, 80 000 véhicules devraient fonctionner en autopartage dans les entreprises en Europe, permettant ainsi une réduction de 30 % du coût global d’un parc automobile.

L’autopartage en pratique

Plusieurs solutions sont envisageables. Il existe aujourd’hui des plateformes d’autopartage réservées aux entreprises (Glidemobility, MobilityTechGreen, Openfleet…). Une fois l’abonnement souscrit pour le compte des collaborateurs, la réservation, l’utilisation puis la restitution des véhicules s’effectue par le truchement d’applications mobiles. D’autres entreprises, à l’instar du groupe Atos par exemple, ont développé leur propre plateforme d’autopartage. Au menu, ou à la carte, repenser la mobilité par le prisme de l’autopartage est essentiel !