VP : quel potentiel pour les motorisations alternatives dans les flottes ?

Selon une étude du Commissariat général au développement durable, les entreprises et administrations ont encore peu de motorisations alternatives dans leurs parcs de VP. Principale explication : l’absence d’une offre répondant à leurs besoins et d’informations fiables sur le sujet.

Alors que le Plan Climat prévoit la fin des ventes de voitures émettant des gaz à effet de serre d’ici 2040, le Commissariat général au développement durable (CGDD) vient de publier les résultats d’une enquête consacrée aux flottes de VP utilisés par des personnes morales, pour lesquelles peu de données étaient jusqu’à présent disponibles.

L’objectif : « comprendre les pratiques d’acquisition et les usages de ces véhicules », « évaluer leur potentiel de transition vers des véhicules moins polluants ou des modes alternatifs », et « aider à identifier les freins et leviers associés, en particulier fiscaux et réglementaires ».

En effet, « les personnes morales (entreprises et administrations) achètent la moitié des VP neufs, qu’elles revendent assez vite aux particuliers. Elles constituent un potentiel levier de diffusion des nouvelles technologies moins nuisibles à l’environnement », argue le rapport du CGDD.

Ce dernier a donc mené une enquête auprès d’un échantillon de 200 entités – les chiffres sont donc à prendre avec précaution –, représentatif des parcs détenus par des personnes morales. Le CGDD a ainsi obtenu des informations quant à leur utilisation de VP et de dérivés-VP (DVP) dans les secteurs de la production, des services et de l’administration.

VP : des flottes encore diéselisées à 79 %

Les résultats révèlent que les flottes de VP et DVP se composeraient de véhicules « essentiellement diesel, récents, utilisés intensément, renouvelés rapidement et détenus en LLD ». En effet, le parc est diésélisé à environ 79 % selon le CGDD. 89 % des véhicules sont intégrés neufs et 61 % sont exploités en LLD. « Ce mode pourrait être remis en question en raison de la norme IRFS 16 applicable depuis janvier 2019, qui impose d’intégrer les contrats de location dans le bilan de l’entreprise », note toutefois le Commissariat.

Les résultats révèlent que les flottes de VP et DVP se composeraient de véhicules « essentiellement diesel, récents, utilisés intensément, renouvelés rapidement et détenus en LLD ».

Par la suite, les véhicules sont conservés environ 4,8 ans, si bien que la flotte reste récente avec un âge moyen d’environ 3,8 ans. La tendance est encore plus marquée pour les véhicules en LOA et LLD, avec un âge moyen de respectivement 2,5 et 2,4 ans, et des durées de conservation de 4 ans et 3,9 ans.

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