L’entreprise, nouvel eldorado des électriques et hybrides ?

Les véhicules d’entreprise ont toujours été très importants pour le marché français avec environ 50% de part de marché, toute motorisation confondue. Mais, jusqu’à peu, ces véhicules étaient massivement des motorisations Diesel à cause d’incitations fiscales sur ce carburant. C’est largement en train de changer avec des véhicules électriques, hybrides ou hybrides rechargeables qui ont la cote.

Le marché du véhicule électrique a connu une forte accélération en 2020 malgré la pandémie à la Covid-19. A la fois avec une prise de conscience écologique des acheteurs, des incitations financières comme le bonus CO2, mais également un nombre de modèles proposés plus important et diversifié. Il en est de même pour les véhicules hybrides (MHEV) et hybrides rechargeables (PHEV). Dans les chiffres d’immatriculations, on peut voir que les entreprises sont, là aussi, de gros acheteurs de ces véhicule électrifiés.

Véhicules électriques et hybrides, des incitations fiscales avantageuses pour les sociétés

Ces chiffres d’immatriculation sont confirmés par une étude dont on peut lire l’intégralité ici. On y voit que les demandes d’assurances pour les véhicules électriques ont connu une croissance de presque 50% entre le premier et le troisième trimestre 2020. Les constructeurs ont désormais des objectifs d’émission de CO2 fixés par l’Europe. Le véhicule électrique ou hybride est un moyen de baisser fortement cette moyenne. Toutefois, cela n’explique pas tout. Il faut aussi un coup de pouce de la part du gouvernement car ces véhicules sont plus chers que les véhicules thermiques conventionnels.

Ainsi, à l’instar des particuliers, les entreprises ont un bonus électrique. Il est moins élevé que pour les particuliers mais représente déjà une belle incitation. Les véhicules hybrides rechargeables donnent lieu également à un bonus pour les sociétés. Le bonus électrique, de 5000 € jusqu’au 1er juillet 2021, passera à 4000 € après. De nombreuses entreprises décident de sauter le pas de l’électrique. Surtout qu’elles peuvent profiter de la prime de conversion. En plus, les voitures électriques ou les hybrides rechargeables émettant moins de 50 g de CO2/km sont exonérés de TVS (taxe sur les véhicules de société). Les hybrides émettant de 51 à 121 g/km ne sont exonérés durant 12 trimestres.

Pour une entreprise, un véhicule 100% électrique, ou un véhicule hybride, est aussi un moyen de faire des économies à l’usage. Cependant, il ne faut pas non plus négliger la communication que représentent ces véhicules. Certains sont en effet reconnaissables, et reconnus dans la rue comme électrique. Le nom d’une société sur une Renault Zoe par exemple se remarque. Au pire, si le véhicule ressemble à son équivalent thermique, certaines sociétés affichent clairement le côté « zéro émission » à l’échappement.

L’image « verte » ou de modernité véhiculée par ces voitures

Les véhicules hybrides et surtout les hybrides rechargeables, combinent le meilleur des deux mondes avec la possibilité de rouler en 100% électrique sur des dizaines de kilomètres, tout en ayant la souplesse d’une motorisation thermique et son plein qui se fait en quelques minutes. Ils sont aussi souvent proposés sur les SUV, véhicules à la mode s’il en est. Ainsi, les hybrides ont connu aussi une progression entre le troisième trimestre 2020 et le premier de plus de 50% sur les demandes d’assurance.

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